C'est lui qui est en cause principalement. C'est le maillon faible. J'ai utilisé du papier calque canson A4 dit "spécial pour circuits imprimés". En fait, il s'est avéré que ce calque est une grosse m****.

Je l'ai imprimé sur une imprimante à jets d'encres (Epson Stylus Photo R200), et en plus de ça, les pistes n'étaient pas netttes. C'est à dire que l'encre bavait un peu, bref un très mauvais départ qui m'a suivi jusqu'au bout...

A retenir: Mauvais typon = pas la peine d'aller plus loin...

On distingue nettement les bavures...

J'ai réalisé ce test sur 2 plaques d'époxy, avec le même typon. Résultat: j'ai trop insolé ! J'ai laissé l'insoleuse tourner entre 3 et 5 minutes.

Comme convenu, les UV ont cramé le vernis des pistes. De plus, je n'avais pas poncé les bords de ma plaque d'epoxy ce qui fait que les UV sont surement passés entre la plaque et le typon.

Bref, tout ce qu'il ne fallait pas faire, j'ai réussi à le faire ! Une chose de bien tout de même: j'ai placé mon typon à l'endroit ! :) (l'encre du typon contre la plaque d'epoxy).

A retenir: Si on insole trop, les pistes disparaîtront lors de la révélation. Si on insole pas assez, elles ne seront pas visible.

Le typon, placé au centre de l'insoleuse, encre vers la plaque d'epoxy

Histoire de bien "mal faire", j'ai également révélé trop longtemps ma plaque. Et quand je dis trop longtemps, je dis 15 minutes !!!! Pour info, la révélation dure moins d'une minute normalement...

La révélation qui semble être simple est en fait une étape délicate.

A retenir:
- Trop de soude acaustique dilluée dans l'eau = bouffe tout le vernis, même celui des pistes (mon cas à droite)

- Pas assez de soude acaustique dilluée dans l'eau = bouffe pas assez le vernis (mon cas à gauche)

- L'eau dilluée doit être dans les 20°C (température ambiente), trop froide elle agit trop lentement; trop chaude elle agit trop rapidement. Bref, de l'eau tiède !

- Pensez à utiliser des gants en latex lors de cette étape car la soude bouffe les mains. Oui, j'ai eu les mains toutes blanches et ça gratouille (peau morte).

Aussi, je me suis aperçu que "1 plaque = 1 bain". C'est à dire qu'il faut jeter la soude à chaque essai. D'où l'intéret de ne pas vider la bouteille entièrement pour plonger un circuit de 5x5cm... !!!

Pour réchauffer la soude acaustique, voici une méthode révolutionaire:
Boucher l'évier, mettre de l'eau chaude, et faire tremper la bouteille pendant que l'insolation fait son job ! :-)

Les plaques une fois la révélation terminée

La gravure, c'est très con comme procédé. On rempli la cuve de perchlorure de fer et d'eau. On fait chauffer le tout avec une résistance, on fait tremper le circuit imprimé puis on attend que le perchlo bouffe le cuivre qui n'est pas protégé par le vernis (vernis qui a été détruit lors de la révélation).

A retenir:
- Le perchlo ça pue
- Le perchlo ça tache (Vrai ! J'ai testé pour vous ! :-)
- Le perchlo ne doit pas être trop chauffé ( à plus de 55°C j'ai lu qu'il dégageait le fameux "gaz moutarde"... Bon, faut faire le tri des conneries glanées sur le net...)
- Lors de cette étape il faut porter des gants en latex, et tenir sa respiration pendant toute la procédure... ;-)

Et la devinette finale est:

Pourquoi le cuivre est encore là ?

1. Parceque je n'ai pas laissé assez longtemps le circuit dans la graveuse
2. Parceque ma révélation devait être à 8-10°C (il caille dehors par chez nous ;)
3. Parceque mon typon était pourri !
4. Parcequ'un premier test fait n'importe comment donne ce résultat :-)

Mais vu que je n'avais pas dit mon dernier mot et que je savais désormais à quoi m'attendre, j'ai fait un second test...

Ma graveuse en action...

Et un circuit completement raté ! Un !